Depuis plusieurs années déjà, de part l’implication de la technologie dans la plupart des entreprises, les DSI se trouvent aujourd’hui sur un pied d’égalité avec les autres cadres dirigeants. Au-delà d’un rôle opérationnel, celui-ci est devenu de plus en plus stratégique.
Le Cloud, l’informatique décisionnelle, les data centers, le RGPD jusqu’aux technologies mobiles font qu’ils doivent proposer des stratégies cohérentes, en adéquation avec celles de l’entreprise et la plupart du temps à déployer sur le long terme avec des choix sur le court terme. Ils doivent non seulement connaître toutes les technologies d’aujourd’hui mais aussi comprendre comment elles s’inscrivent dans le quotidien de l’entreprise voire influencent ou même impactent ses métiers.
Les DSI ne peuvent plus se contenter de présenter du matériel, des applications, des logiciels et des coûts à leurs dirigeants.
Ils doivent démontrer comment leurs choix participent à rendre l’entreprise plus efficace, plus agile, plus productive, plus rentable.
Mais au-delà de convaincre ses dirigeants, le DSI, pour être reconnu par ses pairs aux comités de direction, doit également savoir convaincre toutes les strates de l’entreprise, tout en étant capable de soutenir le quotidien sans faillir.
Une équipe qui n’a pas été sensibilisée à certains choix de la DSI, des choix qui vont impacter son quotidien, risque de ne pas y adhérer. S’il n’y adhère pas, à la moindre interruption de service clé, c’est toute sa crédibilité qui est remise en cause.
En résumé, de nombreuses entreprises reconnaissent le rôle crucial du DSI dans les choix stratégiques de l’entreprise.
Mais trop souvent encore, son rôle est plus tactique que stratégique. L’une des clés de différenciation est la capacité du DSI à expliquer et quantifier clairement l’impact de ses choix technologiques sur des facettes très concrètes de l’activité : augmentation du chiffre d’affaires… ou réduction des coûts, acquisition ou fidélisation de clientèle sont autant d’enjeux qui, associés à une démarche participative auprès des services concernés, peuvent participer à positionner clairement le DSI dans un véritable rôle stratégique.
L’aspect financier n’est pas à négliger.
Pour les entreprises qui n’ont pas nécessairement le budget pour employer un DSI à plein temps, un DSI indépendant, comme en Portage salarial par exemple, peut être une bonne solution pour répondre à des problématiques « tactiques » ; celles-ci permettent au DSI indépendant de s’impliquer concrètement dans le fonctionnement de l’entreprise et de lui fournir l’opportunité de devenir pro-actif dans ses choix technologiques, voire-même de faire la preuve qu’il peut participer de façon très concrète et… stratégique à son fonctionnement.
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