Grâce au portage salarial, il a l’occasion de s’adapter, à son rythme, à son nouveau statut de retraité, tout en gardant un pied dans le monde professionnel et en continuant à transmettre son savoir-faire. L’entreprise peut ainsi apprécier ses compétences et sa flexibilité de façon très simple.
Le départ à la retraite d’un sénior entraîne souvent la baisse de ses revenus.
Pourtant l’expertise d’un jeune retraité est toujours particulièrement recherchée des entreprises.
Comment peut-on être « salarié porté » à la retraite ?
La loi d’août 2016 entérine et légalise le portage salarial conférant au « porté » le statut de salarié, celui-ci bénéficie donc de tous les droits ouverts aux salariés « classiques » . Ainsi, il bénéficie donc de la réglementation relative au cumul emploi-retraite.
Quels sont les droits et devoirs du « retraité-porté » ?
Bonne nouvelle !
- Si vous avez atteint l’âge légal de départ à la retraite (entre 60 ans et 62 ans, selon votre date de naissance),
- si vous remplissez les conditions d’âge ou de durée d’assurance ouvrant droit à pension de retraite à taux plein,
- et si et vous avez liquidé l’ensemble de vos retraites personnelles (de base et complémentaires)…
vous pouvez cumuler intégralement vos revenus issus du portage salarial avec votre pension de retraite.
Mais vigilance !
Si vous ne remplissez pas ces 3 conditions, alors, les revenus de votre activité ne doivent pas dépasser le seuil de revenus cumulés autorisé.
Lorsque le sénior bénéficie d’une retraite du régime général, le cumul de ses pensions avec celui de ses revenus de portage ne peut en aucun cas être supérieur aux salaires perçus lors des 3 derniers mois de son ultime activité salariée avant son départ à la retraite, ou à 160 % du SMIC.
En cas de dépassement de ce seuil, le versement des pensions sera réduit ou suspendu tout au long de mission de portage.
Par ailleurs, la société de portage continue, quant à elle, de verser les cotisations, sachant que celles-ci ne permettent pas d’obtenir de nouveaux droits.